Étiez-vous des nôtres le 2 décembre dernier, lors de notre 5 à 7 soulignant la Journée mondiale des futurs de l’UNESCO ? Cette rencontre fertile en idées nous a donné envie de poursuivre l’élan… et de recommencer, cette fois sous le signe du printemps !
Nous avons donc le plaisir de vous inviter à notre prochain 5@7 des Demains – Le printemps des possibles, qui se tiendra le 29 mai prochain à l’Idéal bar & contenu.
Ce sera l’occasion de se retrouver entre passionné·es, praticien·nes ou curieux·ses de la prospective et de faire éclore ensemble des réflexions sur des futurs possibles et souhaitables.
L’événement est gratuit, mais l’inscription est obligatoire. Au plaisir de vous y voir !
En 2040, on aura changé de monde
Entretien avec Olivier Hamant où il aborde la nécessité de repenser notre approche de la performance et de la robustesse dans un monde de fluctuations. Il souligne que pour être plus robustes, nous devons accepter de diminuer notre quête de performance, comme le montrent les êtres vivants qui prospèrent sans être ultra-performants. La transition vers un modèle basé sur la durabilité et l’économie circulaire est essentielle, proposant des solutions innovantes et communautaires. Selon lui, nous avons besoin non pas d’une révolution technique, mais d’une révolution culturelle qui embrasserait la sobriété et la coopération, et présenterait un nouvel imaginaire mettant l’accent sur l’importance de la robustesse dans la construction de notre avenir.
Pourquoi la prospective commence par un regard en arrière
En explorant l’avenir de la santé, Jennifer Lo de l’agence IDEO évoque l’importance d’un regard rétrospectif sur les modèles historiques pour éclairer notre compréhension du changement. Le passé sert d’échafaudage à l’imagination, nous permettant de créer des avenirs plausibles et visionnaires qui semblent réalisables. En examinant les moments de réussite et les occasions manquées, nous pouvons tester nos idées et comprendre comment les communautés pourraient répondre aux défis actuels. Bref, l’histoire n’est pas seulement le fondement de bonnes pratiques de prospective, mais elle inspire aussi l’action et des changements significatifs pour l’avenir.
La Nouvelle-Zélande ou les migrations économiques
On donne souvent l’exemple de populations vieillissantes (Japon, Corée) ou de fragilité climatique (Bangladesh, Moyen Orient) pour peindre un futur de migrations et de risque économique. Toutefois, même les pays un peu plus à l’abri de ces tendances peuvent sentir les effets des tensions économiques et de la précarité de la classe moyenne. La Nouvelle-Zélande connaît un exode important de ses habitants, principalement en raison d’une économie en difficulté et de l’augmentation du coût de la vie. Ce départ massif soulève des inquiétudes quant à l’impact à long terme sur les petites villes, qui sont déjà confrontées à une baisse de leur population et à une contraction de leur économie. Les experts soulignent une tendance inquiétante au départ non seulement des jeunes, mais aussi des travailleurs en milieu de carrière et des retraités, ce qui contribue à « vider » la main-d’œuvre et à menacer les futurs marchés de l’emploi.
◗ La BBC fait appel à l’IA pour créer des cours d’écriture « avec » Agatha Christie. Les vidéos « mettant en scène » l’autrice, décédée en 1976, ont été réalisées à l’aide d’une technologie basée sur l’intelligence artificielle, d’images sous licence et d’enregistrements audio restaurés avec soin. Les vidéos réalisées à partir d’une reconstitution de la voix de Christie donneront des conseils sur tous les sujets, de la structure de l’histoire aux rebondissements en passant par l’art du suspense.
◗ Les tours d’éoliennes en bois atteignent de nouveaux sommets. Une entreprise de Göteborg utilise du bois d’ingénierie pour construire des tours d’éoliennes. Elle a récemment reçu une certification pour la plus haute à ce jour : 119 mètres, ce qui correspond à la hauteur de la plupart des éoliennes terrestres en service, elle peut supporter une turbine de 6,4 mégawatts.
◗ Une nouveauté dans le milieu de la construction. « Selon Recyc-Québec, le secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition (CRD) a généré 3 512 000 tonnes de résidus en 2021, dont 47 % se sont retrouvés sur un site d’enfouissement, sans avoir été préalablement triés, excluant ainsi toute possibilité de réemploi ou de valorisation. » Les frères Alexandre et Maxime Potvin ont donc décidé d’agir, en créant une plateforme qui donne une seconde vie à ces précieuses ressources.