Pour vaincre le déficit d’imagination
Si vous êtes un peu déprimé·e·s et à court d’énergie (ou pas) à l’approche des vacances, la lecture de cet entretien avec Rob Hopkins s’avère essentielle. De son profil inspirant, à son important travail concernant l’imagination et l’invention de visions d’avenirs, aux projets inspirants qu’il énumère, Hopkins fournit une dose d’espoir, preuves à l’appui.
L’initiateur du mouvement international des villes en transition prône l’exploitation de l’imagination collective pour créer des avenirs enchanteurs et durables. Il affirme que la crise climatique est fondamentalement un échec de l’imagination et croit en la capacité des communautés locales à développer leurs propres solutions par le biais d’initiatives axées sur l’énergie, le logement et les systèmes alimentaires. Par l’intermédiaire de son balado et de son prochain livre, il cherche à inspirer l’optimisme et l’envie de lendemains meilleurs, en incitant les gens à envisager un avenir qui les enthousiasme. Hopkins souligne enfin la nécessité d’encourager la créativité et l’optimisme dans les changements sociétaux afin de surmonter les limites imposées par la « machine à désimaginer »
Vos enfants iront-ils à l’École Duolingo ?
Duolingo, une application d’enseignement des langues par répétition et séquences d’assiduité, a déjà intégré l’IA « à toutes les strates de leur solution » et son dirigeant voudrait qu’elle enseigne bien plus de sujets. Partant de cet exemple, Stéphane Schultz examine l’impact des IA génératives sur l’enseignement, soulignant que, qu’on le veuille ou non, elles font déjà partie du paysage éducatif. Selon lui, ces outils trouvent leur véritable pertinence lorsqu’ils accompagnent l’élève pas à pas, en guidant et stimulant son raisonnement plutôt qu’en fournissant simplement des réponses toutes faites, ce qui risquerait de nuire à l’apprentissage. L’école reste avant tout un lieu d’émotions, de relations sociales et d’apprentissage de la vie collective, dimensions qu’aucune IA ne peut remplacer. Pour Schultz, il est aussi crucial que les enseignants soient formés à ces technologies pour ne pas être dépassés et pour préparer les élèves aux métiers de demain.
L’élevage de saumon du futur, plus high-tech mais pas forcément plus écolo
L’élevage de saumon connaît une transformation high-tech avec des innovations comme la reconnaissance faciale des poissons et les algorithmes de suivi de leur santé, visant à optimiser la production et réduire le gaspillage alimentaire. Cependant, ces technologies ne résolvent pas les problèmes écologiques majeurs liés à cette industrie, comme les émissions de CO₂ et la surconsommation de poissons sauvages pour nourrir les saumons d’élevage. Des fermes à saumon terrestres en circuit fermé se développent, mais elles sont très énergivores et amènent leur lot de questions sur le bien-être animal. Face à ces limites, plusieurs proposent de repenser notre alimentation en privilégiant des alternatives locales et durables comme les algues et les bivalves (palourdes, huîtres, moules), qui ont une empreinte carbone bien plus faible.
◗ En Chine, des outils IA désactivés pour empêcher la triche aux examens de fin d’année. « Des chatbots et des applications utilisant l’intelligence artificielle ont été désactivés pendant les épreuves équivalentes au baccalauréat, pour éviter que les élèves chinois ne s’en servent pour tricher. »
◗ Pourquoi les gens se tournent vers la bibliothérapie. Si les bienfaits de la littérature de développement personnel sont bien documentés, les défenseurs de la bibliothérapie créative ou basée sur la fiction revendiquent des avantages similaires. Ils affirment que l’immersion dans des mondes riches et simulés – qui reflètent souvent des expériences réelles – peut aider les lecteurs à gérer leurs émotions, à découvrir des stratégies d’adaptation ou simplement à s’évader momentanément de leurs malheurs quotidiens.
◗ Les mille façons de communiquer chez les animaux. « Les animaux ne communiquent pas tous de la même manière. Certains vocalisent, d’autres stridulent et il y en a même qui n’émettent pas de sons pour se comprendre entre membres d’un même groupe ». Outre notre curiosité titillée, pourquoi ce court topo dans une infolettre de prospective? La montée de l’IA provoque du même coup un intérêt grandissant pour les autres formes d’intelligence, ainsi que pour les leçons à apprendre des animaux. Si ce point de vue techno n’est pas l’intention du reportage de Radio-Canada, il constitue l’angle prospectif sous lequel il a attiré notre attention.