Restoring ancestral Kalo terraces

Télescope 52

Comment la guerre profite aux géants de l’IA 

Il y a un rapprochement croissant entre les géants de la tech (Google, OpenAI, Meta, Amazon) et le monde militaire, les barrières internes ayant sauté depuis l’affaire Maven chez Google en 2018. Ces entreprises s’allient avec des acteurs de la defence tech comme Palantir et Anduril, et présentent leur soutien aux conflits récents comme un nouveau patriotisme, sans débat public sur l’éthique ou la sécurité. Cette militarisation de l’IA est encouragée par l’augmentation des budgets de défense et la normalisation des start‑ups d’armement, tout en posant des risques de double usage par la police et dans la société civile. Malgré des déclarations officielles – par exemple le refus affiché des armes létales 100 % autonomes – les garde-fous restent flous tandis que chercheurs et citoyens réclament un encadrement strict pour éviter la généralisation de ces technologies.

Des futurs vivants

Cette exploration du « design de la confrontation » examine comment créer des formats adaptés pour mettre en discussion et exploiter les scénarios prospectifs et artefacts spéculatifs. Selon l’auteur, l’imagination de futurs possibles ne représente que 50% du travail d’anticipation, l’autre moitié étant dédiée à la création de conditions propices à leur appropriation par le public. Le projet « Futurs Vivants » mené avec la Ville de Paris illustre cette approche en proposant une « boîte aux futurs » contenant des ressources pédagogiques et des fictions pour sensibiliser les habitants à l’impact du déclin de la biodiversité sur leur quotidien d’ici 2040. Il présente également un triangle méthodologique « Public <> Contexte <> Objectifs » pour structurer ces démarches et insiste sur l’importance de l’inclusivité et de l’éthique des soins (care) dans la mise en débat des visions du futur.

Concevoir les futurs

Si le projet précédent faisait dans le relativement low-tech plutôt accessible, de rares projets spéculatifs tiennent presque du grand déploiement. Comme ici avec l’architecte Liam Young qui, à travers des films et des projets tels que Planet City, « dramatise les données », utilisant des récits « hautement esthétisés » pour rendre les questions climatiques et technologiques émotionnellement captivantes et politiquement exploitables. De plus, Young considère l’IA et la gouvernance algorithmique comme des outils « inévitables » qui doivent être démocratisés, traités comme des services publics plutôt que comme des actifs privés, afin de s’orienter vers un avenir urbain plus juste.


Des rebelles hawaïens reconstruisent un ancien paradis alimentaire. Court documentaire présentant la restauration de l’Ahupua’a hawaïen, le système alimentaire traditionnel de ces îles, qui se déploie sur un versant de montagne et est exploité en collaboration communautaire. Parfois le futur d’une région commence par la redécouverte de son passé.

Pour la première fois, Google a publié des données sur la quantité d’énergie consommée par une requête (prompt) IA. Au total, la requête médiane (celle qui se situe au milieu de la fourchette de la demande énergétique) consommerait 0,24 watt heure d’électricité. La compagnie a également fourni des estimations moyennes de la consommation d’eau et des émissions de carbone associées à une requête textuelle adressée à Gemini. Ce début de transparence est un pas en avant, mais connaître la consommation totale du service nous donnerait une meilleure idée des impacts réels.

Oubliez le vacarme du moteur à combustion. La Presse a testé un petit avion électrique de l’entreprise suisse H55. L’avion est remarquablement silencieux comparé aux moteurs à combustion traditionnels et offre une autonomie d’environ 70 minutes grâce à ses 86 blocs-batterie installés dans les ailes.