Éloge à la complexité
Dans une chronique récente, François William Croteau, ex-maire d’arrondissement sous la bannière de Projet Montréal, plaidait en faveur de la valorisation de la complexité face à la tendance actuelle à simplifier les problèmes. Les événements récents, tels que la crise climatique et la pandémie, ont mis en lumière la complexité de notre quotidien et la nécessité de prendre en compte les interactions entre les différents problèmes sociaux, économiques et environnementaux. Les problèmes tels que la pénurie de main-d’œuvre, la crise du logement et l’itinérance sont interconnectés et nécessitent une approche globale. Croteau nous exhorte à éviter les solutions simplistes au profit d’une démarche nuancée.
Ode aux infrastructures
Entretien avec Deb Chachra, spécialiste des matériaux et professeur d’ingénierie à l’Olin College, et auteure de How Infrastructure Works, un livre examinant l’histoire des systèmes d’infrastructure et des nouveaux défis posés par le changement climatique. Elle décrit comme « infrastructure » tout ce à quoi nous ne prêtons pas attention, mais dont nous dépendons à l’échelle planétaire. Chachra aborde également l’ultrastructure qui se trouve au-dessus des systèmes d’infrastructure, ainsi que le contexte social, les systèmes de pouvoir et la gouvernance. Pour un exemple concret, réfléchissez à Hydro-Québec, notre relation avec cette société d’État, et aux discussions récentes concernant la sobriété énergétique et la filière des batteries.
La nature comme pilier de l’économie mondiale
La nature fournit 100% des matières premières nécessaires à l’économie, mais l’exploitation de ces ressources a triplé depuis 1970, entraînant une perte de biodiversité. Les entreprises ont leur part à jouer dans la protection de la biodiversité, puisque 60% des pressions sur celle-ci proviennent de secteurs tels que la mode, l’agroalimentaire, la pêche et la sylviculture. Plusieurs entreprises ont ainsi lancé des initiatives pour mesurer et améliorer leur impact sur la biodiversité, et certaines vont même jusqu’à nommer un représentant de la nature dans leur conseil d’administration.
◗ Rob Hopkins, fondateur du réseau Transition Town, croit au pouvoir de l’imagination pour créer un avenir meilleur. Selon lui, le fait de puiser dans notre imagination peut entraîner des changements positifs en favorisant l’espoir, la créativité et l’action.
◗ Un nouvel outil permettra aux artistes d’apporter des modifications invisibles aux pixels de leurs œuvres avant de les mettre en ligne. Si elles sont ensuite intégrées à un ensemble d’apprentissage pour Intelligence Artificielle, le modèle qui en résulte sera alors « empoisonné » et se brisera de manière chaotique et imprévisible.
◗ Nous apprécions la redéfinition des modèles établis. D’après le Chef Anthony Strong, l’industrie de la restauration est engluée dans un modèle d’affaires profondément imparfait et des pratiques obsolètes mises en évidence par la pandémie. Afin d’élaborer un modèle d’affaires pérenne, Strong a réduit de moitié sa salle à manger et l’a transformée en une boutique de pâtes et sauces, ouverte toute la journée.