Télescope 11

Écrit par La Société des demains le 15 novembre 2023

Une ne coalition d’activistes de la société civile, de chercheurs, de travailleurs du système alimentaire et de bailleurs de fonds qui explorent des futurs agricoles alternatifs. Fait avec Midjourney. Une coalition d’activistes de la société civile, de chercheurs, de travailleurs du système alimentaire et de bailleurs de fonds qui explorent des futurs agricoles alternatifs.
Fait avec Midjourney.

Une jeune Afrique dans un monde vieillissant

Cet article du New York Times nous offre un survol des grands changements démographiques que vit l’Afrique, soulignant son importance croissante ainsi que ses opportunités et défis en tant que continent le plus jeune. D’ici 2050, un habitant sur quatre sera africain et 35% des jeunes du monde y résideront. L’Afrique – qui n’est évidemment pas un tout homogène mais plutôt très diverse et composée de 54 pays – bénéficie d’une influence culturelle grandissante, traverse une crise de l’emploi, possède un potentiel créatif immense, mais souffre aussi d’une montée de plusieurs groupes militants. 

Quand l’internet devient indéchiffrable

Sous la direction d’Elon Musk, la plateforme la plus populaire pour les nouvelles de dernière minute, X (ex-Twitter), ne lutte plus contre la désinformation, a supprimé les « crochets bleus » sur les comptes de journalistes et réduit la taille de son équipe « confiance et sécurité ». Les chercheurs qui étudient la désinformation sur les plateformes sociales ne disposent plus des outils nécessaires pour faire leur travail ni d’un environnement sûr pour travailler. De plus, les poursuites judiciaires contre les enquêtes sur la désinformation risquent de rendre de plus en plus difficile la compréhension de ce qui se passe dans la sphère publique numérique. Selon Ethan Zuckerman de l’université du Massachusetts à Amherst, « la vague de désinformation autour d’Israël et de Gaza pourrait annoncer un avenir dans lequel ce qui se passe en ligne est littéralement indéchiffrable » (unknowable).

L’agriculture numérique

« Le groupe de travail nord-américain sur l’agroalimentaire numérique (NADAWG) est une coalition d’activistes de la société civile, de chercheurs, de travailleurs du système alimentaire et de bailleurs de fonds qui explorent des futurs agricoles alternatifs. » On y parle de changements climatiques, du droit à la réparation, des droits des travailleurs, d’investissement social, et de plusieurs autres sujets connexes. Intrigant projet avec un partenaire d’ici, le Collectif de recherche écosanté sur les pesticides, les politiques et les alternatives (CREPPA) et avec, présentement en vedette sur leur site, un entretien avec Aurélien Pochard de l’importante Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique (CAPÉ), ou il explique que l’innovation est une nécessité pour la souveraineté alimentaire.


◗ Bonne nouvelle, les programmes de science et technologie feront plus de place à la crise climatique. Grâce à une révision des programmes de science et technologie par laquelle Québec veut sensibiliser davantage les élèves du primaire et du secondaire « aux enjeux actuels ».

◗ Un spécialiste de l’IA et cofondateur de Google Brain, Andrew Ng, professeur adjoint à l’université Stanford, a déclaré que les entreprises du secteur des grandes technologies attisent les craintes concernant les risques présentés par l’IA afin d’étouffer la concurrence. Elles nous feraient donc peur non pas par altruisme ou réelles craintes, mais pour encourager de nouvelles législations qui, du même coup, les protégeraient des nouveaux venus dans leur domaine.

Sympathique formule dans La Presse, où « Armés de leurs lectures, les chroniqueurs Chantal Guy et Paul Journet échangent sur les vicissitudes de notre époque, dans l’espoir d’y trouver – peut-être – un sens ». Les lectures en question sont regroupées en bas de page, de quoi faire une belle visite dans votre librairie indépendante préférée!