Télescope 27

Écrit par La Société des demains le 10 juillet 2024

Des Ray-Bans mais pas celles de Meta. Bonnes vacances! Télescope sera de retour le 21 août.

Qu’est-ce que la prospective créative ?

Cet article au Réseau Université de la Pluralité propose une distinction entre « anticipation pour le futur », plus utilisée par les entreprises, et « l’anticipation pour l’émergence » qui se concentre, elle, sur la nouveauté. Selon nous, il y a en fait un croisement assez important entre les deux, mais cette élaboration de la prospective créative en vaut la peine. 

La prospective créative se concentre sur la libération de l’imagination et l’exploration de nouvelles possibilités radicales. Elle vise à transformer les conditions du changement en travaillant sur des dynamiques ouvertes. Cette approche considère le futur comme une capacité de transformation et encourage la diversité de visions du monde et des cultures. En s’appuyant sur des pratiques telles que le design fiction et la prospective narrative, elle cherche à ouvrir les esprits à des futurs radicalement différents.

La ville sensée et intelligible

Les cartes (topographiques, géographiques, etc.) jouent un rôle important dans notre compréhension du monde en nous permettant d’y projeter nos propres expériences. L’imbrication de la technologie numérique et de l’espace physique a transformé les villes, élargissant leur portée grâce à des jumeaux numériques qui sont désormais inséparables de leurs homologues physiques. Alors que nous naviguons dans cet environnement hybride, il est essentiel de prendre en compte les interactions complexes entre la technologie, l’aménagement urbain et les expériences humaines pour imaginer la ville du futur. L’évolution des cartes en tant qu’infrastructure souligne l’importance de reconnaître leurs biais et leurs limites, ce qui nous incite à faire preuve de prudence lorsque nous nous fions à elles pour façonner nos perceptions et nos décisions.

Comment réparer le « péché originel » de l’IA

Dans cet article, l’auteur explique bien les complexités entourant les questions de droit d’auteur dans le monde de l’IA, en se concentrant particulièrement sur les modèles d’IA entraînés sur des contenus protégés par le droit d’auteur. Il souligne la nécessité pour les développeurs d’IA de respecter les « signaux de droit d’auteur » (l’intention réelle et les licences ou permissions) et de travailler à la création d’une nouvelle économie de l’IA qui récompense la création de contenu. 


J’ai porté des Meta Ray-Bans à Montréal pour tester leurs capacités de traduction de l’IA. Cela ne s’est pas très bien passé. Signalisation routière, cônes, application qui traduit l’écriture, mais pas le son de la voix, les bugs et limitations se sont avérés nombreux.

Penser hors du cône. Le cône des futurs évidemment, pas ceux sur nos routes comme ci-dessus. L’auteur propose un modèle encore plus ouvert, qui se prête aux développements exponentiels et aux idées invraisemblables, parce que « si nous voulons vraiment explorer l’espace des futurs de manière expansive, nous devons passer par des futurs qui, du point de vue actuel, sont impossibles. »

Les « troisièmes lieux » commerciaux sont-ils en voie de disparition? Les cafés se multiplient et, malgré cela, la plupart semblent quand même toujours occupés, souvent par une foule de gens avec des portables. Certains cafés prennent différentes mesures pour limiter le temps de « squattage » ou encourager la consommation. Ici, l’auteur nous présente le concept du troisième lieu et comment certains commerces se lancent maintenant dans une direction lui étant opposée.