Télescope 45

Des camions robotisés circulent déjà au Canada 

Des camions autonomes circulent déjà au Canada, notamment un modèle de Gatik qui transporte des produits alimentaires entre un entrepôt de Loblaw et son siège social en Ontario, avec un conducteur de sécurité à bord. L’entreprise Waabi Innovation quant à elle, utilise un système d’IA générative appelé AV 2.0 pour améliorer la prise de décision des camions, ce qui pourrait réduire les risques par rapport aux véhicules avec conducteurs. 

Lors d’une première vague de nouvelles concernant les camions autonomes il y a quelques années, on craignait des pertes d’emplois. Au contraire, pour cause de retraites et de désintéressement pour ce type de travail, l’industrie fait déjà face à une pénurie de chauffeurs qui devrait atteindre les 40 000 par an d’ici 2030. L’arrivée de tels camions aiderait donc l’industrie à pallier un manque. Cependant, des défis de sécurité subsistent, notamment dans des conditions de faible luminosité et des virages à gauche, ce qui soulève des questions sur leur fiabilité.

Le véritable argument des artistes contre l’IA

De nombreux artistes sont indignés par le fait que leur travail soit utilisé sans consentement ni compensation pour entraîner des systèmes d’IA, en particulier après l’intégration par OpenAI d’une fonctionnalité permettant la création d’images imitant des styles tels que ceux du Studio Ghibli. Selon l’autrice, les artistes devraient faire valoir que cette situation leur inflige un préjudice moral en les obligeant à contribuer à un projet auquel ils sont fondamentalement opposés, ce qui porte atteinte à leurs valeurs et à leur créativité. Alors que les partisans de l’IA affirment que l’utilisation équitable justifie cette pratique, la véritable préoccupation est le préjudice potentiel que les progrès incontrôlés de l’IA pourraient causer à l’humanité. En formulant leurs objections en termes de préjudice moral, les artistes peuvent remettre en question le discours qui privilégie l’innovation en matière d’IA au détriment de l’action humaine et des considérations éthiques.

Tout est dans l’entre-deux

Douglas Rushkoff réfléchit à son désir de suivre l’actualité à une époque où les cycles de nouvelles se succèdent à une vitesse sans précédent. Ce qui commence comme une frustration face au rythme incessant des gros titres – de l’élection du président Américain à la mort de l’ancien président Carter, des conflits à Gaza aux développements de l’IA – se transforme en une profonde prise de conscience quant à la manière dont nous devons concentrer notre attention. Plutôt que de se concentrer sur les « choses » discrètes qui font l’actualité, M. Rushkoff préconise de se préoccuper de ce qui existe « entre les deux » : les liens, les relations et les réalités de terrain qui forment le véritable tissu de nos vies.

Sans nier l’importance de rester informé, Rushkoff propose de limiter notre consommation d’informations et de réorienter cette énergie vers les besoins immédiats de la communauté, ce qui pourrait nous aider à renforcer notre résilience face aux bouleversements tout en réduisant notre dépendance à l’égard d’institutions défaillantes.


Défi de la prospective : réimaginer un avenir. Quel est le degré de flexibilité, de créativité, d’immersion, de provocation émotionnelle et de vivacité de votre capacité à imaginer le futur ? Vous pouvez le découvrir en relevant ce petit défi amusant en dix minutes.

Les outils d’IA sont de plus en plus utilisés comme moteurs de recherche. « Selon un sondage du site spécialisé The Verge, 61% des internautes millénariaux et de la génération Z utilisent à l’occasion des outils d’IA pour chercher sur le web. Cette croissance, si elle se poursuit au même rythme, pourrait “briser l’Internet” selon la MIT Technology Review. »

Fini les « compromis », les Émirats arabes unis vont utiliser l’IA pour rédiger des lois. « Dans un premier temps, une base de données sera créée à partir des textes législatifs existants, ainsi que des données issues du secteur public (jugements judiciaires, rapports d’institutions…). À l’arrivée, l’IA servira non seulement à rédiger de nouvelles lois, mais aussi à examiner et modifier des lois existantes. »