🌸 Le printemps des possibles, c’est demain !
Un petit rappel amical pour vous dire qu’on a bien hâte de vous retrouver ce jeudi 29 mai dès 17h à l’Idéal bar & contenu (151 Ontario E, Montréal). Un moment convivial pour échanger, imaginer, rêver (et peut-être même trinquer) autour des futurs possibles.
🎟️ Si ce n’est pas déjà fait, n’oubliez pas de confirmer votre présence.
Provotyper : raconter sa vision du futur grâce à un objet f(r)ictionnel
Cet article explore le concept de design f(r)iction à travers la création de « provotypes », des objets provocants qui incarnent des visions futures de manière intuitive et accessible. En plus d’un excellent survol de cette méthode, l’auteur met l’accent sur l’importance de l’affordance, c’est-à-dire la capacité d’un artefact à expliquer son utilisation sans nécessiter d’explications supplémentaires, afin de maintenir l’immersion du public. En co-construisant des scénarios de design fiction avec des acteurs régionaux, le superbe projet « Vers un Futur PLUSS » vise à imaginer des économies plus solidaires et durables. Le design fiction permet donc de créer des fragments d’à-venir qui aident à mieux comprendre des problèmes complexes sans offrir de réponses hâtives.
Énergies : le mythe de la transition
Votre lecture « explosion de cerveau » de cette édition de Télescope. En lisant, n’oubliez pas que la population de la planète a quintuplé depuis 1900 et que, en moyenne, chacun·e de nous consomme beaucoup plus qu’il y a 100 ans. Ensuite, portez bien attention non seulement aux propos, mais aux statistiques ahurissantes mentionnées par Jean-Baptiste Fressoz. Lors de cet entretien, il aborde le mythe de la transition énergétique en soulignant que les différentes sources d’énergie, comme le bois, le charbon et le pétrole, sont interdépendantes et se complètent plutôt que de se remplacer les unes les autres. Malgré des ruptures comme l’électrification, la consommation de pétrole a augmenté, même pour l’éclairage, illustrant que l’éventail des matières consommées s’élargit. Fressoz insiste sur la nécessité de repenser notre approche des énergies et de la décarbonation, en intégrant des transformations sociales et en tenant compte des émissions de CO2 dans divers secteurs difficiles à décarboner, comme l’aviation, le ciment, l’acier, le plastique et l’agriculture.
Des infrastructures civiques pour la science citoyenne
Dans le domaine de la prospective, on parle souvent d’imaginer les futurs désirés. Lors de tels exercices, particulièrement quand les enjeux sociotechniques actuels font partie de la réflexion, les bibliothèques publiques font souvent leur apparition parmi les solutions envisagées, en tant que croisement idéal entre les citoyens et les données, la connaissance. Dans cet article détaillé, Marie Martel examine justement comment elles jouent un rôle crucial en tant qu’infrastructures civiques, en soutenant la participation citoyenne et en favorisant la littératie numérique. Elles permettent aux citoyens de devenir des acteurs critiques face à l’innovation technologique et de s’engager aux côtés des scientifiques sur des problématiques communautaires. En offrant des espaces de délibération sur des enjeux tels que l’intelligence artificielle, les bibliothèques facilitent la co-construction de savoirs partagés et la réflexion collective. ◗ Justement, dans le théâtre comme laboratoire des futurs possibles, notre cofondatrice Catherine Mathys explique comment elle a utilisé la prospective pour encourager ce même type de discussions au sujet de l’IA.
◗ Un magazine venu de 2046 : un aperçu des futurs possibles. Et si nos pensées n’étaient plus privées ? Et si les téléphones portables étaient interdits dans les lieux publics ? Et si les personnes âgées commençaient à commettre des délits pour bénéficier des soins et de la communauté de la prison ? Le nouveau magazine JOS* (What if) de Sitra transporte les lecteurs dans un avenir où certains signaux faibles d’aujourd’hui sont devenus des réalités quotidiennes.
◗ Ils étaient le pire cauchemar de tous les élèves. Aujourd’hui, les « livres bleus » sont de retour. Les étudiants qui confient leurs devoirs à l’IA et qui trichent à l’université sont devenus si nombreux si rapidement qu’ils ont créé un marché pour un produit qui aide les professeurs à protéger l’école contre ChatGPT. Il s’avère que ce produit existe déjà. En fait, vous l’avez probablement utilisé. Il se peut même que vous le redoutiez. Il s’agit d’un livre bleu (utilisé aux États-Unis, il s’agit d’un « Cahier Canada » pour les examens, pourrait-on dire).
◗ Se chauffer… avec la chaleur des autres. « Des entreprises de l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, ont lancé un projet de boucle énergétique qui permettra aux compagnies de vendre leur excédent d’énergie à d’autres qui en ont besoin. »