Drone utilisé pour la dispersion de pesticides.

Télescope 57

5 à 7 x Demains – Journée mondiale des Futurs

En l’honneur de la Journée mondiale des futurs de l’UNESCO, La Société des demains vous invite à un 5 à 7 convivial pour célébrer, échanger et imaginer ensemble les avenirs possibles.

📅 Mercredi 27 novembre | 17 h à 19 h
📍 l’idéal bar & contenus | 151 rue Ontario Est, Montréal

Avant l’effervescence du mois de décembre, prenons un moment pour nous retrouver entre passionné·es de prospective, partager nos projets, découvrir ceux des autres et nourrir nos réflexions collectives autour de futurs souhaitables ; le tout dans une ambiance décontractée et inspirante.

🍸 Une consommation offerte aux 30 premières personnes arrivées !
🎟️ Lévénement est gratuit, mais l’inscription est obligatoire

Venez réseauter, rêver et célébrer la force du collectif 💫

On s’y voit ?


Nous nous trompons complètement dans notre approche à l’IA

Dans son plus récent TED Talk, Sasha Luccioni soutient que l’industrie de l’IA suit la même trajectoire destructrice que l’industrie pétrolière, avec quelques grandes entreprises qui construisent des centres de données massifs en ignorant les coûts environnementaux. Elle explique que les grands modèles de langage consomment jusqu’à 30 fois plus d’énergie que de plus petits modèles spécialisés conçus pour des tâches simples. Luccioni présente une alternative : les petits modèles de langage qui fonctionnent sur des téléphones, des modèles d’IA spécialisés pour la surveillance climatique, et son projet AI Energy Score qui évalue l’efficacité énergétique des modèles. Elle appelle à des lois contraignant les entreprises d’IA à divulguer leur impact environnemental et à un changement privilégiant des modèles « petits mais puissants » plutôt que la course vers des systèmes toujours plus grands. ◗ Sur le sujet des petits modèles pour le climat, WindBorne Systems fait des prévisions météorologiques grâce à l’IA et des ballons flottant à haute altitude.

Ces épiceries japonaises embauchent des robots pilotés par des travailleurs aux Philippines 

Des dépanneurs  japonais utilisent des robots conçus par Telexistence pour réapprovisionner les rayons, mais ces machines sont téléopérées depuis Manille par des employés philippins d’Astro Robotics. Cette externalisation technologique permet de réduire les coûts face à la pénurie de main-d’œuvre au Japon, en exploitant des salaires bien plus bas aux Philippines. Les téléopérateurs surveillent souvent plusieurs robots à la fois, subissent des conditions de travail précaires (pas de couverture santé ni retraite) et signalent des effets nocifs liés à l’usage intensif de casques de réalité virtuelle. Des chercheurs s’inquiètent que cette configuration fasse du travailleur un « substitut du robot » et illustre une tendance globale d’externalisation accrue dans les technologies pilotées par l’IA. ◗ Également dans le dossier « c’est de l’IA mais pas vraiment », le robot « intelligent » de X1 est en fait lui aussi plus téléopéré qu’autonome.

Bayer évalue la fin du « Roundup » (glyphosate) 

Bayer fait face à des milliers de poursuites judiciaires pour cancer liées à son herbicide à base de glyphosate, Roundup, et envisage de se retirer de ce marché en raison de l’augmentation des frais juridiques et de la baisse de rentabilité. Des mauvaises herbes résistantes au glyphosate sont apparues dans de nombreux États américains, obligeant les agriculteurs à revenir à d’anciennes méthodes de désherbage ou à adopter de nouvelles technologies telles que le soja « Vyconic » de Bayer, qui tolère plusieurs herbicides. Les autorités réglementaires de plusieurs pays continuent d’affirmer la sécurité du glyphosate lorsqu’il est utilisé correctement, tandis que certains pays ont imposé des restrictions ou des interdictions, reflétant les préoccupations croissantes à l’échelle mondiale. Alors que l’agriculture est confrontée aux défis posés par les mauvaises herbes résistantes et la crise climatique, des innovations telles que l’édition génétique et le désherbage de précision à l’aide de drones et de robots pourraient façonner l’avenir de l’agriculture durable.


Les parents ont été séduits par la promesse de l’école Alpha. Puis ils ont voulu partir au plus vite. L’entreprise promet un apprentissage en deux heures par jour grâce à l’intelligence artificielle, les élèves travaillant sur des logiciels pendant que des « guides » les supervisent. Mais l’enquête de WIRED sur le campus de Brownsville, Texas, révèle des enfants en pleurs devant des exercices répétitifs, sautant des repas pour rattraper leur retard, et développant des problèmes d’apprentissage. Les « coaches académiques » sont en réalité des analystes basés aux Philippines ou en Colombie, employés par les entreprises d’automatisation du fondateur. L’école facture jusqu’à 75 000 dollars par an et s’étend à une douzaine de nouveaux campus malgré l’exode des parents.

Studio Ghibli et les géants japonais lancent un ultimatum à OpenAI. Des éditeurs japonais comme Studio Ghibli, Bandai Namco et Square Enix ont demandé à OpenAI de cesser d’utiliser leurs œuvres pour entraîner Sora 2, son outil de génération vidéo. La CODA, organisation défendant la propriété intellectuelle japonaise, estime que la reproduction pendant l’apprentissage automatique constitue une violation du droit d’auteur. Selon la loi japonaise, toute utilisation d’une œuvre nécessite une autorisation préalable, et le système de retrait a posteriori d’OpenAI serait illégal. Le gouvernement japonais a également demandé à l’entreprise de stopper ces pratiques, qualifiant le manga et l’anime de trésors culturels menacés de dénaturation.

Zohran Mamdani invite à « rêver le mieux » pour New York. Dans ce texte, Maïka Sondarjee rêve – sans utiliser le terme – de futurs désirables. « Comme Zohran Mamdani, j’ai envie de créer un imaginaire nouveau pour notre monde en commun. Un imaginaire où les riches sont un peu moins riches, où les gens qui ont un travail n’ont pas besoin d’aller dans les banques alimentaires, où ma fille aura un loyer décent. Un monde où tous ont accès à une vie digne. J’ai envie de vouloir plus, de “rêver le mieux.” »