Les plages du Bic transformées en salle de classe
Inventer le futur, ça ne se fait pas seulement dans l’abstrait, mais aussi par de beaux projets qui regardent en avant. Au mois d’août dernier, le parc national du Bic a accueilli la première école d’été en éducation environnementale, organisée par l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Pendant une semaine, 10 enseignant.e.s et 12 étudiant.e.s dans le domaine ont participé à des ateliers pédagogiques, alliant théorie et pratique, pour aborder le rôle de l’éducation environnementale dans un contexte maritime. Catherine Simard, l’une des initiatrices du programme, souligne l’importance d’appliquer ces apprentissages en classe et de soutenir les enseignant.e.s par des groupes de discussion. Malgré les défis liés au temps et aux ressources, les enseignant.e.s, comme Dany-Kate Barriault, continuent de chercher des solutions pour intégrer des activités en plein air et renforcer le lien des élèves avec la nature.
Remettre les imaginaires au service du design fiction
Le terme « Design Fiction » est souvent utilisé pour l’élaboration de fictions ou de scénarios de prospective, mais ce n’est pas sa vraie définition. Cette approche se situe à l’intersection du réel et de l’imaginaire, en concevant des objets qui incarnent des mondes futurs, plutôt que de simplement raconter des histoires à leur sujet. L’exploration des imaginaires et la création de récits, quant à eux, permettent de mieux comprendre les peurs et les espoirs liés à la technologie. Cet article de L’atelier des futurs clarifie la distinction entre ces pratiques et met en lumière leurs rôles et avantages.
Pour mieux comprendre la transition énergétique
La transition énergétique, particulièrement considérée au niveau mondial, est complexe à bien saisir. Ces deux articles apportent un éclairage intéressant sur certains enjeux. Le premier, au New York Times, évoque la révolution de l’énergie solaire, soulignant que d’ici 2030, l’énergie solaire devrait être essentiellement gratuite pendant les périodes d’ensoleillement dans la majeure partie du monde. L’accent sera alors mis sur le stockage et le transport de l’énergie, ouvrant ainsi la voie à l’indépendance énergétique des pays et au remodelage de leur économie.
Côté extraction, ce numéro de Distilled affirme que le passage à une énergie propre signifie que nous n’aurons plus à extraire de grandes quantités de combustibles fossiles. Ce sont présentement 15 milliards de tonnes de combustibles fossiles qui sont extraites chaque année. Cela représente environ 535 fois plus d’extraction que ce que nécessiterait une économie basée sur les énergies propres en 2040. Notons qu’il existe un certain nombre de contre-arguments, mais l’échelle de comparaison est tout de même utile.
◗ Quand les start-ups produisant des véhicules électriques ferment leurs portes, leurs voitures fonctionnent-elles encore ? Alors que certains constructeurs automobile chinois ont fait faillite, les propriétaires de ces véhicules électriques ont perdu leur accès aux mises à jour des applications pour téléphones intelligents et même certaines fonctions de conduite. Les frustrations des conducteurs soulignent les risques plus larges des « smartphones sur roues », dont la fiabilité dépend de la maintenance et des mises à jour des logiciels.
◗ L’intelligence artificielle rendra-t-elle l’industrie verte ? Pas vraiment, mais certains projets ont quand même du potentiel: optimisation logistique, détection de défauts de fabrication, prévisions avancées, etc. Cette intersection de domaines est à suivre, mais en gardant toujours un œil grand ouvert pour détecter l’éco-blanchiment.
◗ Dans l’univers de la réinvention du domicile, on connaissait déjà le coliving et les maisons multigénérationnelles. CoAbode s’adresse au créneau des mommunes, ces groupes de femmes monoparentales qui choisissent de joindre leurs forces et d’élever leurs enfants ensemble. La plateforme leur permet de trouver d’autres familles pour partager appartements, maisons, voitures, épiceries, et évidemment, l’entraide entre parents.